Dans un entretien avec le magazine Gazette des femmes, l’étudiante-chercheuse du GIREPS Laurence Hamel-Roy met en lumière les conditions précaires des travailleuses de l’aide à domicile, notamment celles engagées par le Programme gouvernemental d’allocation directe – chèque emploi-service. Dans son enquête, elle révèle que ces travailleuses, souvent issues de l’immigration, effectuent régulièrement des heures supplémentaires non rémunérées. Ces employées, touchant un salaire de moins de 20 $ de l’heure, accomplissent une gamme de tâches variées allant des soins infirmiers aux tâches domestiques, dans des environnements souvent peu sécuritaires.

Hamel-Roy souligne que ces travailleuses sont dévouées, mais aspirent à des conditions de travail plus justes. Les politiques actuelles, axées sur la privatisation et inspirées de la « nouvelle gestion publique », exacerbent leur précarité. Elle appelle à repenser le système pour revaloriser ce travail essentiel, indispensable dans un contexte de vieillissement de la population.

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