The “Regionalization” of Immigration in Quebec: Shaping Experiences of Newcomers in Small Cities and Towns

As in most Canadian provinces, the vast majority of immigrants to Quebec settle in the Greater Montreal region. Fully 85 % of immigrants to Quebec chose to live in the province’s metropolis, with Quebec City attracting a distant 5 %. Only 10 % of immigrants arriving between 2010 and 2014 chose to live anywhere but these two cities (Palardy 2015, 9). But, as in most other Canadian provinces (if not to say in many destination Western countries) (Belkhodja and Vatz Laaroussi 2012), the Quebec government has identified immigrant newcomers as a potential asset for small towns and rural areas in the province that are facing population decline, a shortage of particular types of workers and an ageing population. Yet the province remains far from its objective of attracting 21 % of new immigrants (2005–2015) to settle outside of Montreal (MIDI 2013, 10). A related outcome is that many rural and small-town communities in Quebec have today come to depend on temporary foreign workers (TFWs) as the labour force for certain industries. And, while immigration has always been a factor in rural areas and small towns, there is a growing desire to attract them to settle and strengthen local communities. Hanley, Jill. « The “Regionalization” of Immigration in Quebec: Shaping Experiences of Newcomers in Small Cities and Towns », dans Tibe Bonifacio, Glenda et Julie L. Drolet (dir.), Canadian Perspectives on Immigration in Small Cities. International Perspectives on Migration, vol. 12, Cham, Springer, 2017, p. 271-285.

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Jill Hanley

Non qualifiés les travailleurs pauvres ? Pour une analyse en termes de rapports sociaux de la qualification et de la pauvreté en emploi

Des travailleuses et des travailleurs pauvres, mais des emplois mobilisant des qualifications. La permanence du phénomène de non-qualification. La globalisation financière, la recomposition de la division du travail et la transformation du rôle des États. Conclusion Yerochewski, Carole, Elsa Galerand, Frédéric Lesemann, Yanick Noiseux, Sid Ahmed Soussi et Lise St-Germain. « Non qualifiés les travailleurs pauvres ? Pour une analyse en termes de rapports sociaux de la qualification et de la pauvreté en emploi », dans Amine, Samir (dir.), La crise des emplois non qualifiés, Montréal, Presses Internationales Polytechnique, 2015, p.125-163.

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Carole Yerochewski, Elsa Galerand, Frédéric Lesemann, Yanick Noiseux, Sid Ahmed Soussi, Lise St-Germain

Le travail migrant temporaire : une figure hors normes de la division internationale du travail

Le monde du travail traverse des mutations qui touchent tant sa nature et son contenu que l’organisation productive, les relations contractuelles d’emploi et les modes de régulation dans lesquels s’exercent les activités professionnelles. C’est pourquoi il faut repenser le travail, non plus dansun schéma réducteur du travail industriel, ouvrier et masculin, mais dans la richesse de ses contenus, dans la diversité deses formes institutionnelles, dans la fragmentation de ses temporalités, dans la variété de ses configurations organisationnelles, dans la -dispersion des attentes de ses acteurs. Les auteurs de cet ouvrage abordent les mutations du travail et leurs conséquences dans une perspective sociologique, en appréhendant la question de la transformation de la pensée sur le travail. Ce faisant, ils veulent contribuer à une entreprise de reconceptualisation du travail et de l’emploi à partir des travaux réalisés au cours des dernières années. Ils rendent ainsicompte, de manière critique, des rapports sociaux à travers lesquels le travail contemporain s’institue et se reproduit dans chacun des espaces du travail traités. Soussi, Sid Ahmed. « Le travail migrant temporaire : une figure hors normes de la division internationale du travail », dans D’Amours, Martine, Sid Ahmed Soussi et Diane-Gabrielle Tremblay (dir), Repenser le travail. Des concepts nouveaux pour des réalités transformées, Presses de l’Université du Québec, 2015, p. 185-214.

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Sid Ahmed Soussi

L’espace de recherche partenariale : le poids des identités d’acteurs

L a crise du fordisme et l’essor de la société du savoir appellent un changement des relations entre la science et la société. Afin de penser de nouvelles politiques sociales et économiques et de favoriser l’innovation, il faut briser les vieux schémas de production des connaissances et construire de nouveaux liens entre le producteur et le consommateur de savoirs. Le chercheur n’est plus le seul à interroger le réel ; les acteurs sociaux s’immiscent dans la dynamique de la recherche. Dans ce contexte propice à la reconnaissance des différentes formes de savoirs et à la collaboration, la recherche partenariale prend une importance grandissante. Cet ouvrage porte d’ailleurs sur la recherche partenariale. Il présente un ensemble de contributions qui incluent à la fois des réflexions théoriques sur le processus de recherche partenariale et des comptes rendus de recherches réalisées par des chercheurs du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) en collaboration avec des acteurs de la société civile. Il illustre la richesse d’une méthode de travail dont la portée se mesure à l’aune d’une volonté affirmée des chercheurs qui y recourent de participer au processus de démocratisation de la production des connaissances. Caillouette, Jacques et Sid Ahmed Soussi. « L’espace de recherche partenariale : le poids des identités d’acteurs », dans Fontan, Jean-Marc, Juan-Luis Klein et Denis Bussières (dir), Le défi de l’innovation sociale partagée : Savoirs croisés, Montréal, Presses de l’Université du Québec, Collection Innovation sociale, 2014, 230 p.

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Jacques Caillouette, Sid Ahmed Soussi

Économie solidaire au Brésil et au Québec : la place et le rôle des travailleurs informels, à bas salaires ou atypiques, et le positionnement des syndicats

L’emploi se transforme. Auparavant relativement stable, il devient de plus en plus précaire, flexible, temporaire. Dans cette vaste transformation, les entreprises autant que l’État -modifient leurs modes d’opération et leur rôle. Compétitivité et productivité sont autant de mots-clés faisant partie du vocabulaire des dirigeants politiques et économiques. Mais à quelles conditions et à quels coûts pour les travailleurs ? Hélas, l’emploi ne permet souvent plus de garantir un niveau de revenu suffisant pour ne pas être pauvre. Yerochewski, Carole. « Économie solidaire au Brésil et au Québec : la place et le rôle des travailleurs informels, à bas salaires ou atypiques, et le positionnement des syndicats », dans Ulysse, Pierre-Joseph, Frédéric Lesemann et Fernando J. Pires de Sousa (dir.), Les travailleurs pauvres, Précarisation du marché du travail, érosion des protections sociales, et initiatives citoyennes. Un dialogue Québec-Brésil, Québec, Presses de l’Université du Québec, p. 157-178.

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Carole Yerochewski

Le travail comme enjeu des rapports sociaux (de sexe)

Depuis les années 1980, comment a évolué la place des hommes et des femmes dans le monde du travail en Europe, aux États-Unis, en Chine, au Japon, en Amérique latine, en Afrique, en Inde, au Maghreb et au Moyen-Orient ? Peut-on comparer, du point de vue du travail, de l’emploi, du chômage, de la formation, des régions du monde dont les histoires, les cultures et les niveaux de développement sont aussi contrastés ? Mettre en perspective ce qui semble incomparable : tel est le défi que relève cet ouvrage collectif. Il établit un bilan de ces situations, ainsi qu’un repérage des enjeux et des débats contemporains. À côté des sujets récurrents et nécessaires – écarts de salaire, évolution des métiers, conditions de travail, chômage -, il traite aussi des migrations, de la mondialisation des emplois, de la protection sociale, du harcèlement, des formes de mobilisation, des nouvelles technologies, de la prostitution, etc. Cet ouvrage révèle le poids central du travail dans l’évolution des rapports sociaux de sexe et dans les processus d’émancipation des femmes. Car la question du travail n’est pas un simple domaine des études de genre : c’est une clé pour comprendre la place des femmes et des hommes dans la société. Réunissant les contributions d’une cinquantaine d’auteur-e-s du monde entier et de plusieurs disciplines, ce livre est un outil de synthèse sans équivalent, ouvert et accessible, qui témoigne de l’internationalisation des débats sur les questions du genre. En dépit de la diversité des thèmes traités, des aires géographiques parcourues et des époques traversées, un leitmotiv chemine dans ces pages : dans le monde du travail, les femmes sont partout, l’égalité nulle part. Galerand, Elsa et Danièle Kergoat. « Le travail comme enjeu des rapports sociaux (de sexe) », dans Maruani, Margaret (dir.), Travail et genre dans le monde : L’état des savoirs, La Découverte, 2013, 464 p.

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Elsa Galerand, Danièle Kergoat

L’interdisciplinarité comme instrument de justice accrue en matière de protection des minorités par le droit : jeunesse chômeuse et femmes musulmanes face aux périls du sens commun

Lemay, Violaine, Samia Amor, Benjamin Prud’homme et Takwa Souissi. « L’interdisciplinarité comme instrument de justice accrue en matière de protection des minorités par le droit : jeunesse chômeuse et femmes musulmanes face aux périls du sens commun », dans Brouillet, Eugénie et Louis-Philippe Lampron (dir.), La mobilisation du droit et le pluralisme communautaire, Québec, Presses de l’Université Laval, 2013, p. 175-189.

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Violaine Lemay, Samia Amor, Benjamin Prud'homme, Takwa Souissi