La recherche engagée sur le terrain du travail précaire et faiblement rémunéré

Mylène Fauvel, Laurence Hamel-Roy, Yanick Noiseux, Manuel Salamanca Cardona, Lucio Castracani, Piyusha Chatterjee, Lise Côté, Marie-Hélène Deshaies, Élise Dumont-Lagacé, Marie-Josée Dupuis, Colin L’Ériger, Rabih Jamil, Karen Messing, Louise Boivin, Cheolki Yoon et Christophe Cinq-Mars
 

Recherche engagée pour un changement social : Réflexions sur le travail précaire et faiblement rémunéré au Québec

La recherche engagée, qu’elle prenne la forme de recherche-action, de recherche partenariale ou d’ethnographie militante, offre des moyens de produire des connaissances pertinentes et transformatrices, mais soulève également des défis méthodologiques, éthiques et épistémologiques spécifiques. Ancré dans des expériences de recherches concrètes d’une quinzaine d’auteurs et autrices provenant tant de milieux académiques que pratiques, cet ouvrage pose un regard réflexif sur la recherche menée avec une vision de changement social autour des questions du travail précaire et faiblement rémunéré au Québec.

Axes de réflexion pour la transformation sociale​

L’ouvrage se décline en quatre axes de réflexion.

1. 

Le 1er aborde la question épistémologique de l’engagement. Partant du postulat que toute production de connaissance est fondamentalement politique, cet axe vise à définir et baliser la notion de recherche engagée au regard des objectifs de transformation sociale qu’elle poursuit.

2. 

Considérant que la production de connaissances engagées reflète nécessairement les intérêts et besoins de groupes ou individus concrets, le 2e axe explore les dynamiques de collaboration, ainsi que les défis pragmatiques et éthiques qui en découlent.

3. 

Le 3e axe interroge les modalités de mobilisation des connaissances qui sont inhérentes au passage à l’action et aborde la question de la restitution des connaissances en vue de produire les effets attendus.

4. 

Enfin, le 4e axe aborde des réflexions critiques sur les possibilités d’instrumentalisation inhérente à toute recherche, même celles se disant engagées et attentives aux rapports de pouvoir inégalitaires.

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Compte-rendu : Table ronde autour de la recherche partenariale
Conjointement organisée par le GIREPS, l’organisme Relais-femmes et le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), la table ronde sur la recherche partenariale a eu lieu à l’Université de Montréal le jeudi 7 décembre 2017. À la différence de la précédente activité de réflexion sur ce type de recherche, également organisée par le GIREPS, Relais-femmes et le RéQEF, cette table ronde visait à accorder davantage d’importance à la discussion collective, en plus d’inclure une étudiante sur le panel afin de mieux connaître la réalité de la recherche partenariale du point de vue des étudiant·e·s aux cycles supérieurs qui s’engagent dans ce type de recherche dans le cadre de leur mémoire ou thèse.