Pankil est candidat au doctorat à l'École de travail social de l'Université McGill. Il s'intéresse particulièrement à la manière dont la néolibéralisation transforme les institutions du marché du travail et dont les idées de l'économie de marché sont intégrées dans les institutions de l'État et les structures bureaucratiques. Son autre domaine d'intérêt est l'informalisation du travail par la flexibilité du marché du travail et les conséquences des conditions de travail précaires parmi les personnes qui travaillent au bas de l'échelle de l'économie informelle.
Sa thèse de doctorat examine les complexités liées à l'accès aux politiques de protection sociale pour les travailleur·euse·s migrant·e·s du secteur de la construction dans l'ouest de l'Inde.

Au Québec et dans le contexte canadien, ses recherches se concentrent sur deux catégories variées de travailleur·euse·s qui s'engagent dans un travail précaire. Tout d'abord, il examine les expériences des travailleur·euse·s étranger·e·s temporaires qui travaillent dans les champs agricoles à travers le Canada. Ensuite, il étudie les expériences des étudiant·e·s internationaux·ales qui naviguent dans les emplois précaires à temps partiel sur le marché du travail montréalais.

Ses recherches et son enseignement sont principalement de nature interdisciplinaire et se concentrent sur des préoccupations plus larges liées au travail, aux relations de travail et d'emploi, à la politique sociale et à la transformation de l'État-providence. Avant de s'engager dans un doctorat à McGill, il a obtenu une maîtrise en Development Studies à l'Université de Cambridge en tant que Commonwealth Shared Scholar.