Financing the Social Economy in Québec. A Work in Progress

What distinguishes the Quebec experience is that an institution like the Fiducie du Chantier de l’économie sociale doesn’t just supply capital to enterprises that pursue a triple bottom line. The Fiducie is one part of an overall development strategy that acts simultaneously to reduce the risk to investors and to increase the capacity of social economy enterprises and organizations to carry out their missions. By means of intermediary institutions, the suppliers and users of capital collaborate to design financial instruments and to expand the demand for the products and services of the social economy, and to advise the government about supportive policy, programs, and legislation. Instead of making isolated adjustments to the mainstream economy for the good of social enterprise, in Quebec actors from the private sector, government, and civil society are co-constructing an arena of economic exchange in which the public good is pre-eminent – the social economy. Mendell, Marguerite. « Financing the Social Economy in Québec. A Work in Progress », Making waves, vol. 20, no. 3, 2009, p. 46-50.

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Marguerite Mendell

Social Entrepreneurs, Local Initiatives and Social Economy: Foundations for a Socially Innovative Strategy to Fight against Poverty and Exclusion

The objective of this paper is to present a comprehensive reflection on the topic of development through local initiatives by social entrepreneurs who mobilize resources of the social economy in order to fight poverty and exclusion at the local level. The reflection is based on a set of case studies which were undertaken in the context of a research program on territorial reconversion and socio-territorial innovation. Klein, Juan-Luis, Jean-Marc Fontan et Diane-Gabrielle Tremblay. « Social Entrepreneurs, Local Initiatives and Social Economy: Foundations for a Socially Innovative Strategy to Fight against Poverty and Exclusion », Canadian Journal of Regional Science/Revue canadienne des sciences régionales, vol. 32, no. 1, printemps 2009, p. 23-42.

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Juan-Luis Klein, Jean-Marc Fontan, Diane-Gabrielle Tremblay

Les travailleurs pauvres : de la précarité à la pauvreté en emploi. Un état des lieux au Canada/Québec, aux États-Unis et en France

Le travailleur pauvre est celui qui cumule à la fois conditions de travail précaires et conditions de vie précaires, deux situations qui pratiquent beaucoup d’interfaces sans se recouper totalement. Les questionnements portent autant sur l’activité de travail que sur le rapport à l’emploi. En plus d’être multidimensionnelle, la problématique du travailleur pauvre est une remise en cause fondamentale de l’ordre social basé sur l’emploi salarié à temps plein. Ceci implique de réviser les catégories d’analyse existantes pour appréhender le degré d’épuisement du mode de régulation existant n même temps que pour saisir les lignes de force de celui qui émerge. Ulysse, Pierre-Joseph. « Les travailleurs pauvres : de la précarité à la pauvreté en emploi. Un état des lieux au Canada/Québec, aux États-Unis et en France », Lien social et politique, no. 61, printemps 2009, p. 81-95.

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Pierre-Joseph Ulysse

Les « travailleurs pauvres », témoins et acteurs des mutations sociétales en cours

La participation active au marché de l’emploi n’offre plus aujourd’hui de garantie d’apper à la pauvreté, même dans les société industrialisées qui connaissent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale des régimes de protection sociale. L’émergence dans le débat social et académique de la notion de « travailleurs pauvres » témoigne des mutations récentes, tant du marché de l’emploi, de la protection sociale, que des structures familiales et de la conjugalité. Qu’il s’agisse de certaines catégories de jeunes peu scolarisés, de femmes, de familles monoparentales, d’immigrants et de minorités visibles, ces travailleurs se retrouvent dans des formes d’emplois caractérisées par la faiblesse de la rémunération, le temps partiel imposles horaires variables, l’alternance chômage-emploi et les conditions de travail pénibles, bref par une ou plusieurs formes de précarité. Ulysse, Pierre-Joseph et al. « Les « travailleurs pauvres », témoins et acteurs des mutations sociétales en cours », Lien social et politique, no. 61, printemps 2009, p. 123-136.

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Pierre-Joseph Ulysse, Frédéric Lesemann, Stéphane Crespo, Jean-Marc Fontan, Marguerite Mendell, Hélène Belleau

Social enterprises in OECD Member Countries: What are the financial streams?

This chapter focuses on the emergence of financial instruments and enabling environments for social enterprises (SEs) in selected OECD countries, with particular attention on Western European countries, Canada and the United States, and possible strategies for supporting their development in Eastern European Countries. Mendell, Marguerite et Rocío Nogales. « Social enterprises in OECD Member Countries: What are the financial streams? », Source OECD Urban, Rural and Regional Development, vol. 2009, no. 2, janvier 2009, p. 96-148.

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Marguerite Mendell, Rocío Nogales

Le potentiel subversif du rapport des femmes au Travail

Le travail est-il un outil de libération des femmes? Pour répondre à cette question, nous sommes parties de la notion d’émancipation. Par ce terme, nous entendons non pas le renversement ou l’abolition des rapports sociaux de sexe mais le mouvement par lequel le rapport de forces entre les classes de sexe peut être déstabilisé, les enjeux reconfigurés. Ce mouvement est nécessairement collectif, il tend vers le renversement de toutes les formes de domination, mais il n’est pas ce renversement. Galerand, Elsa et Danièle Kergoat. « Le potentiel subversif du rapport des femmes au Travail », Nouvelles Questions Féministes, vol. 27, no. 2, 2008, p. 67-82.

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Elsa Galerand, Danièle Kergoat

La lutte contre la pauvreté et l’exclusion : Les paradoxes des stratégies québécoises

Cet article analyse les stratégies québécoises de lutte contre la pauvreté et l’exclusion non seulement à partir de leur définition “externalisée” dans la décision publique, mais surtout à partir de leur définition “internalisée” par des acteurs directement impliqués dans l’action. S’appuyant sur plusieurs recherches que nous avons effectuées au cours des dernières années.  La réflexion procédera d’un va-et-vient constant entre deux sphères : les structures de normalisation de la société, et l’univers des pratiques comme vecteurs d’incarnation, d’adaptation et de résistance aux nouveaux arrangements institutionnels.  Nous partons de l’idée que les réformes opérées au Québec, depuis une trentaine d’années, ont induit, encadré et légitimé de nouvelles conceptions quant à la manière de gérer les problèmes de pauvreté. Au-delà des considérations administratives clairement explicitées, elles témoignent d’une nouvelle vision des rapports entre l’individu et la société. Ulysse, Pierre-Joseph. « La lutte contre la pauvreté et l’exclusion : Les paradoxes des stratégies québécoises », Informations Sociales, no. 143, juillet 2007, p. 54-63.

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Pierre-Joseph Ulysse

Pauvreté, citoyenneté et marché aux États-Unis

La récente réforme du Welfare aux États-Unis reflète les principales caractéristiques du conservatisme politique dominant aux Etats-Unis : retrait définitif de l’autorité du gouvernement fédéral du domaine du Welfare, affirmation de la responsabilité individuelle, approche morale et tutélaire de la pauvreté, suppression des droits sociaux, menace de retrait de leur citoyenneté pour les bénéficiaires du Welfare. Ces orientations sont l’expression de l’influence de l’hégémonie du marché sur la politique sociale. Ulysse, Pierre-Joseph et Frédéric Lesemann. « Pauvreté, citoyenneté et marché aux États-Unis », Cahiers de recherche sociologique, no. 29, 1997, p. 137-152.

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Pierre-Joseph Ulysse, Frédéric Lesemann

Welfare, workfare et citoyenneté aux États-Unis

Pour les conservateurs, le welfare constitue une menace autant pour l’institution familiale que pour celle du travail. La réforme récente de l’aide sociale (Aid to Families with Dependent Children) vise à forcer les pères absents à assumer leurs responsabilités financières vis-à-vis de leurs enfants et à faire en sorte que les bénéficiaires fournissent du travail (workfare) et conquièrent progressivement leur autonomie économique. La participation à l’économie formelle apparaît de plus en plus comme une condition préalable à l’accès à la pleine citoyenneté. Les politiques gouvernementales risquent donc d’exclure ceux qui ne contribuent pas à leur propre subsistance et plus largement à l’enrichissement de la nation. Ulysse, Pierre-Joseph et Frédéric Lesemann. « Welfare, workfare et citoyenneté aux États-Unis », Lien social et Politiques, no. 34, 1995, p. 55-62.

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Pierre-Joseph Ulysse, Frédéric Lesemann