Syndicalisme et droit des peuples à disposer d’eux-mêmes : les appels à la solidarité et les actions du mouvement social ukrainiens

Cet article s’intéresse aux prises de position et aux actions des principaux syndicats et acteurs du mouvement social ukrainiens (groupes socialistes, anarchistes, écologistes, féministes, LGBTQ notamment) depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Il s’agit donc de faire un pas de côté par rapport aux débats les plus en vue aujourd’hui : qui de l’OTAN, des États-Unis, de l’UE, de la Russie voire de l’Ukraine est responsable du déclenchement de la guerre, et qui a intérêt ou non à ce qu’elle se poursuive. À distance de ces questions et dans la continuité d’un travail entamé par d’autres, ce texte voudrait plutôt faire le point sur ce que les premier.e.s concerné.e.s par l’agression Russe attendent du mouvement internationaliste : quelles sont leurs actions et revendications? Quels types de soutien attendent-ils? Quelle définition de la solidarité internationale dessinent-ils ? Mots-clés : Syndicalisme Ukraine Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes Armes Sanctions économiques

Notes sociopolitiques

Martin Gallié

Autour de la nature de la bête : Contribution au débat sur les mesures de soutien du revenu en temps de pandémie

Ce texte constitue une « réplique » au texte intitulé « Les mesures de soutien du revenu en temps de pandémie : « Résolutions des problèmes », domination et justice sociale » rédigé à chaud par Marie-Pierre Boucher et publié récemment à titre de note sociopolitique (no.14) par le GIREPS. Plus largement, il constitue une tentative visant à « faire sens » de l’ensemble des mesures de soutien du revenu mises récemment en place au Canada dans le contexte de la pandémie en les mettant en dialogue avec les débats sur les « Revenu minimum garanti ».

Notes sociopolitiques

Yanick Noiseux

Les mesures de soutien du revenu en temps de pandémie : « Résolution de problèmes », domination et justice sociale

L’horizon que je regarde en écrivant ces propos est celui d’un Revenu de base universel (RBU). Cela fait près de 25 ans que mes recherches et réflexions portent notamment sur cette idée et cette réalité du Revenu minimum garanti (RMG) mais ce n’est pas une mesure que je défends inconditionnellement. Pourtant, en ces temps de pandémie et de soutiens tous azimuts au revenu, je ne peux manquer d’alimenter mes perplexités et réflexions critiques à la conviction qu’il aurait été plus simple et certainement plus juste, pour une fois, d’implanter une seule mesure universelle, surtout si l’on récupère les trop-pleins ensuite, par le biais d’un impôt progressif plutôt qu’encore une fois à la pièce. Cela aurait donc été l’occasion d’en apprendre sur les vertus de cette universalité, sur laquelle je vais maintenant insister.  

Notes sociopolitiques

Marie-Pierre Boucher

Note sociopolitique no. 13 : Forum social mondial 2016 : Précarité, actions collectives et politiques sociales

Du 9 au 14 août 2016 s’est déroulée à Montréal la douzième édition du Forum social mondial (FSM). Se tenant pour la première fois en Amérique du Nord, et plus largement en Occident, l’événement a attiré environ 35 000 personnes provenant de 125 pays et ayant assisté à l’une ou l’autre des 1300 activités autogérées. Dans le cadre de l’événement, le GIREPS a mobilisé chercheur-e-s et étudiant-e-s avec pour objectif de dresser un état des lieux des activités abordant l’un ou l’autre de ses axes de recherche. Cette note sociopolitique — beaucoup plus longue que le format habituel — rassemble les comptes-rendus de douze ateliers, organisés autour de quatre thèmes : De l’exclusion à la violence, les défis de l’inégalité sur le marché du travail. Les déterminants de la précarisation de l’emploi et ses conséquences sur les travailleur-euse-s. L’action collective internationale et le renouveau syndical La lutte pour le 15 $ et débats autour du Revenu minimum garanti (RMG Les résumés des conférences et des échanges entre les participant-e-s ont été rédigés à chaud et visent à rendre compte de la vivacité des débats que nous avons pu constater lors de ces ateliers. Bergeron, Yan, Mylène Fauvel, Maxime Larose et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Compte-rendu : Forum social mondial 2016 : Précarité, actions collectives et politiques sociales, GIREPS, Québec, mars 2018.

Notes sociopolitiques

Yan Bergeron, Mylène Fauvel, Maxime Larose

Note sociopolitique no. 11 : Enjeux sociopolitiques sur le Revenu minimum garanti (RMG)

Le revenu minimum garanti intéresse de nombreux chercheur-ses depuis le début du vingtième siècle. Depuis quelques années, celui-ci effectue un retour à l’avant-plan de l’actualité. Dans le cadre de ce qu’on pourrait qualifier d’une « troisième vague » d’engouement autour de cette mesure, des expérimentations, qualifiées de « projets-pilotes », ont été lancées en Finlande et en Ontario notamment. Au Québec, non seulement l’actuel ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale François Blais a publié un ouvrage sur ce thème, mais le gouvernement a aussi abordé directement le RMG — et sa possible mise en œuvre — lors de son « Forum des idées pour le Québec ». C’est dans ce contexte que le GIREPS a décidé d’organiser un séminaire portant sur le RMG en février 2017. Cet atelier de réflexion était organisé autour de deux présentations, qui ont été suivies d’une période de discussions. Ce sont Pierre-Antoine Harvey, économiste à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et Serge Petitclerc du Collectif pour un Québec sans pauvreté qui ont ouvert l’activité en proposant des pistes de réflexion pour mieux appréhender cette éventuelle mesure dans un contexte où celle-ci peut prendre diverses orientations en fonction l’idéologie politique de ses instigateurs. Lalonde, Félix et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Enjeux sociopolitiques sur le Revenu minimum garanti (RMG), GIREPS, Québec, octobre 2017.

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Félix Lalonde

Note sociopolitique no. 10 : Compte-rendu de l’Atelier de réflexion sur la pratique de la recherche partenariale

Le GIREPS a organisé une table ronde sur la recherche partenariale le 30 mars 2017 grâce à la participation de cinq femmes, trois issues de milieux communautaires (Berthe Lacharité, Sylvie Guyon et Sylvia Bissonnette) ainsi que deux du milieu académique (Elsa Galerand et Lyne Kurtzman). Conjointement organisée avec le groupe communautaire de Relais-femmes et le RéQEF, la rencontre s’est avérée enrichissante sur les enjeux, problèmes et limites que pose ce type de recherche grâce à la mise en relief les expériences spécifiques des présentatrices. Lalonde, Félix et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Compte-rendu de l’Atelier de réflexion sur la pratique de la recherche partenariale, GIREPS, Québec, juillet 2017.

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Félix Lalonde

Note sociopolitique no 9 : Note sur « Pour un salaire minimum à 15$ », Gatineau

Lors de la rencontre du 20 octobre 2016 au Centre communautaire Tétreau situé à Gatineau, organisée dans le cadre de la lutte pour la hausse du salaire minimum à quinze dollars (15 $) de l’heure, une discussion a été menée grâce à trois panélistes qui représentaient chacune un organisme qui vise à améliorer les conditions des travailleurs et travailleuses. Bergeron, Yan, Félix Lalonde et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Note sociopolitique no 9: Note sur « Pour un salaire minimum à 15$ », Gatineau, GIREPS, Québec, 24 mars 2017.

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Yan Bergeron, Félix Lalonde

Note sociopolitique no. 8 : Retour sur l’Atelier de réflexion sur la lutte pour le 15$

Depuis novembre 2012, de nombreuses mobilisations se sont déployées en Amérique du Nord afin de revendiquer l’augmentation du salaire minimum à 15 $ de l’heure. Au Québec, plusieurs groupes de la société civile y ont pris part et continuent de s’impliquer dans cette lutte. Considérant l’ampleur de ce mouvement, le Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale (GIREPS) a lancé une invitation dans le but de rassembler les organisations communautaires, syndicales et les groupes de recherche impliqués par les mobilisations en cours[1]. Cette demi-journée, qui s’est déroulée le 11 novembre 2016 à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), était une opportunité pour les acteurs-trices des milieux de pratique de réfléchir collectivement aux argumentaires, aux revendications, ainsi qu’aux stratégies de mobilisation entourant l’enjeu du salaire minimum à 15 $ de l’heure. Au cours de cette rencontre, trois thématiques ont été abordées, soit : le caractère inclusif de la lutte, les enjeux et les défis de la coalition ainsi que ceux liés à l’applicabilité de cette mesure au sein même des organismes portant cette revendication. Cette note présente le sommaire des échanges qui ont eu lieu lors de ce rassemblement. Desbiens, Anthony, Martine Faucher Farley et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Note sociopolitique no 8 : Retour sur l’Atelier de réflexion sur la lutte pour le 15$, GIREPS, Québec, 9 mars 2017.

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Anthony Desbiens, Martine Faucher Farley

Note sociopolitique no. 7 : À propos du séminaire « S’organiser sur les marchés périphériques du travail »

Le vendredi 25 novembre 2016 avait lieu à l’Université de Montréal le séminaire « S’organiser sur les marchés périphériques du travail : Études de cas de Couche-tard, d’Uber et de la campagne Sweet $16 du SEIU ». L’évènement avait été organisé en collaboration avec le Pôle CRISES-UdeM, le Pôle CRISES, la TELUQ et le GIREPS. Ce séminaire a permis de rendre compte des récentes mutations dans le marché du travail par la présentation de trois études de cas s’ancrant dans la réalité telle qu’elle est vécue par les travailleurs et travailleuses atypiques. Menées à titre de recherches exploratoires par des étudiants-chercheurs et une étudiante-chercheuse du GIREPS, ces études avaient pour but de relever les leviers d’action collective possibles pour la création d’un rapport de force dans les milieux périphériques — et précaires — des marchés du travail. Ainsi, les évènements marquants de trois différents conflits de travail ont été relevés afin de dénoter les succès et les embûches des différentes stratégies mises de l’avant par les travailleurs, travailleuses et syndicats. Gentil, Olivier et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], À propos du séminaire « S’organiser sur les marchés périphériques du travail », GIREPS, Québec, 7 mars 2017.

Notes sociopolitiques

Olivier Gentil