Note socio-politique no. 6 : Note à propos du 4e Forum des idées

Cette note du GIREPS porte sur le 4e Forum des idées organisé par le Parti libéral du Québec et tenu à St-Lambert, les 23, 24 et 25 septembre 2016 sur le thème « Des politiques sociales pour le 21e siècle ». Boucher, Marie-Pierre Boucher et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Note à propos du 4e Forum des idées, GIREPS, Québec, 30 novembre 2016.

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Marie-Pierre Boucher

Note sociopolitique no. 5 : Précarité, mobilisations et résistances : la réponse syndicale au Québec et en Ontario

Le vendredi 13 novembre 2015 s’est tenu à l’INRS-UCS de Montréal une journée de réflexion sur le thème Précarité, mobilisations et résistances : la réponse syndicale au Québec et en Ontario . Celle-ci a été organisée par le Pôle de recherches sur l’action collective et le travail atypique (PRACTA) et le GIREPS, en collaboration avec les cabinets d’avocats Melançon, Marceau, Grenier et Sciortino & Koskie Minsky, ainsi qu’avec le soutien financier du CRSH, de la CSQ et de la FTQ. L’objectif premier était de réfléchir sur l’organisation des travailleurs et travailleuses ainsi que sur les réponses syndicales et communautaires en contexte de précarité. À cette occasion, plusieurs conférenciers et conférencières, dont nous rapporterons ici l’essentiel de leurs présentations, ont exprimé leur point de vue sur la question. Ces présentations ont été suivies de riches échanges avec la quarantaine de participantes et participants provenant de différents milieux (activismes, syndicats, groupes de défenses de droits, académiques, etc.) du Québec et de l’Ontario. Nous en résumons les grandes lignes dans cette note sociopolitique. Hamel-Roy, Laurence, Maxime Larose et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Précarité, mobilisations et résistances : la réponse syndicale au Québec et en Ontario, GIREPS, Québec, janvier 2016.

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Laurence Hamel-Roy, Maxime Larose

Note sociopolitique no. 4 : Le revenu familial : analyse historique des relations économiques familiales

Le revenu familial est souvent posé comme une donnée objective, basée sur des faits neutres qui permettent de mesurer la richesse ou la pauvreté des individus et des familles. De nombreux programmes gouvernementaux et mesures fiscales s’appuient d’ailleurs sur cette notion comme critère d’admissibilité financière des individus aux services et ressources. Une analyse historique critique permet de dépasser l’idée d’une mise en commun de l’ensemble des revenus et de leur redistribution plus ou moins égalitaireentre les membres d’une famille. Trois formes différentes de revenu familial seront présentées ici : 1) le revenu familial multigénérationnel (de la fin du XIXe siècle aux années 1940), 2) le revenu familial à pourvoyeur unique (de 1945 à la fin des années 1960) et 3) le revenu conjugal individualisé (de 1970 à aujourd’hui). Malgré les transformations majeures qui ont eu cours durant ces trois périodes historiques tant au plan des mœurs que du droit, certaines mesures de lutte contre la pauvreté supposent toujours l’interdépendance économique des conjoints en évaluant le niveau de vie des individus à l’aune du revenu familial. La présente note présentera une analyse critique des trois périodes en mettant l’accent sur la famille comme unité économique et de consommation. Belleau, Hélène, Annabelle Seery et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Le revenu familial : analyse historique des relations économiques familiales, GIREPS, Québec, juin 2013, 6p.

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Hélène Belleau, Annabelle Seery

Note sociopolitique no. 3 : L’appauvrissement commence bien avant la rupture

À l’heure actuelle, peu d’études permettent de documenter la situation économique des conjoints désunis. On pourrait faire l’hypothèse que l’indépendance économique des femmes acquise au cours des dernières années a permis de réduire, voire de niveler, les conséquences négatives d’une séparation entre conjoints. Mais qu’en est-il vraiment ? Belleau, Hélène, Annabelle Seery et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], L’appauvrissement commence bien avant la rupture, GIREPS, Québec, juin 2013, 4p.

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Hélène Belleau, Annabelle Seery

Note sociopolitique no. 2 : Le travail au Québec : plus flexible et plus précaire

Dans le champ du travail, le passage à un régime néolibéral au tournant des années 1980 renvoie à un mot : la flexibilisation. Ce virage s’est traduit par une série de ruptures avec le régime précédent, appelé « compromis fordiste », sorte de pacte social entre l’État, les employeurs et les travailleurs et travailleuses visant à encadrer le marché du travail. La centrifugation de l’emploi vers les marchés périphériques du travail (Durand, 2004), la fragmentation et la segmentation des marchés du travail et ainsi que la montée rapide du nombre d’emplois atypiques représentent des traits marquants du nouveau modèle. Désormais, dans la nouvelle donne, comme le souligne Desrochers, « flexibilité et précarité sont deux facettes d’une même réalité » (2000 : 17). Cette fiche se veut l’occasion de revenir sur cette grande transformation du travail en insistant sur le rôle de l’État, sur l’essor du travail atypique et sa précarisation, ainsi que sur les enjeux que ces changements posent pour le renouvèlement de l’action syndicale. Noiseux, Yanick, Samuel Blouin et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Le travail au Québec : plus flexible et plus précaire, GIREPS, Québec, avril 2013, 4p.

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Yanick Noiseux, Samuel Blouin

Note sociopolitique no. 1 : Politiques publiques, protection sociale et progression de l’informalité : les conséquences de la précarisation de l’emploi sur la société

L’informalité du travail se développe dans des secteurs bien identifiés : construction, restauration, services de soins aux personnes (enfants, personnes âgées dépendantes), services domestiques, etc. Les politiques publiques de régulation du travail (salaire minimum, droit du travail, etc.) sont censées encadrer l’ensemble des activités de travail, mais on sait bien qu’elles n’y parviennent que partiellement. Ainsi, une partie importante de travail effectué par certaines catégories d’immigrants, de jeunes, de femmes, mais aussi de ‘jeunes retraités’ échappe à cette régulation publique, et par conséquent à plusieurs des mécanismes de protection sociale. Quelles conséquences cette progression de l’informalité dans le travail risque-t-elle d’entraîner en termes de cohésion sociale, d’exercice de la citoyenneté, de qualité de la vie démocratique, d’une part, mais aussi de qualité des conditions de vie pour les populations concernées ? Lesemann, Frédéric et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Politiques publiques, protection sociale et  progression de l’informalité : les conséquences de la  précarisation de l’emploi sur la société, GIREPS, Québec, avril 2013, 7 p.

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Frédéric Lesemann