Chroniques des conflits de travail no. 7 : les grèves locales des conducteur·trice·s d’autobus scolaire au Québec en 2023-2024 et le cas de Transco-Montréal/First Student

Cette chronique porte sur les conflits de travail entre des syndicats locaux de conducteur·trice·s de véhicules scolaires et des compagnies de transport qui ont marqué différentes régions québécoises au cours de l’année 2023 et au début de l’année 2024. Après une brève mise en contexte retraçant l’état de syndicalisation dans le secteur du transport scolaire (1), nous exposons le fonctionnement et les mécanismes de financement propres à ce secteur (2) pour brosser ensuite un portrait des conditions de travail et des enjeux qui sont au cœur des revendications portées par les syndiqué·e·s (3). La section qui suit propose une chronologie des grèves dans le secteur du transport scolaire au cours des deux dernières années (2023-2024) (4), et ce, en fonction de l’affiliation des syndicats locaux à différentes centrales (4.1 et 4.2). Nous présentons ensuite une brève étude du cas de la plus grande entreprise multinationale de transport scolaire au Québec et en Amérique du Nord, Transco/First Student (5). Nous insistons en particulier sur le cas de la grève chez Transco-Montréal, car celle-ci fut la plus longue et la plus importante au cours de cette période (6). En guise de conclusion, nous ferons un premier bilan des gains réalisés par les chauffeur·euse·s à l’issue de ces conflits de travail et discuterons des rôles joués par l’État et les Centres de services scolaires (CSS), dans le cadre de ces conflits, ainsi que des avenues possibles en termes de stratégies syndicales futures (7)

Chroniques du travail

Anthony Desbiens

L’incitation au travail dans les politiques d’assistance sociale. Les « sables mouvants »

REVUE DU CREMIS PRINTEMPS, 2022, Vol. 13, no. 1 Les résultats présentés ici sont le fruit d’une recherche partenariale entre des chercheurs-euses du Groupe de recherche interuniversitaire et interdisciplinaire sur la pauvreté, l’emploi et la protection sociale (GIREPS) et le Collectif pour un Québec sans pauvreté. La recherche a permis d’interroger 44 personnes assistées sociales qualifiées « d’aptes au travail » dans 7 régions du Québec, sur leur parcours de vie, leur expérience à l’aide sociale et leur rapport au travail.  

Anthony Desbiens; Marie-Josée Dupuis; Diane Gagné

Pourquoi les personnes assistées sociales considérées « sans contraintes à l’emploi » ne travaillent-elles pas ?

Ce rapport de recherche présente les résultats d’une enquête de terrain menée entre février et juillet 2018 par cinq membres du GIREPS en partenariat avec le Collectif pour un Québec sans pauvreté (CQSP) dans le but de répondre à la question suivante :  Pourquoi les personnes assistées sociales considérées « sans contraintes à l’emploi » ne travaillent-elles pas ?     Après avoir discuté du rapport au travail des personnes assistées sociales, le rapport expose ensuite, en dix chapitres, dix raisons pour lesquelles les personnes assistées sociales interrogées ne travaillent pas. Ces explications sont accompagnées de nombreux extraits des entretiens, mettant ainsi en valeur la parole des personnes assistées sociales interrogées et présentant, dans leurs propres mots, leur situation. Par ailleurs, un document synthèse regroupe en quelques paragraphes, les points saillant du rapport de cherche.

Articles de vulgarisation, Rapport de recherche

Marie-Pierre Boucher, Anthony Desbiens, Marie-Josée Dupuis, Diane Gagné et Yanick Noiseux

Document synthèse: Pourquoi les personnes assistées sociales dites «sans contraintes à l’emploi» ne travaillent-elles pas?

C’est le document synthèse qui présente les résultats d’une enquête de terrain menée entre février et juillet 2018 par cinq membres du GIREPS en partenariat avec le Collectif pour un Québec sans pauvreté (CQSP) dans le but de répondre à la question suivante :  Pourquoi les personnes assistées sociales considérées « sans contraintes à l’emploi » ne travaillent-elles pas ?  Le document regroupe en quelques paragraphes, les points saillant du rapport de recherche.

Articles de vulgarisation, Rapport de recherche

Marie-Pierre Boucher, Anthony Desbiens, Marie-Josée Dupuis, Diane Gagné et Yanick Noiseux

Note sociopolitique no. 8 : Retour sur l’Atelier de réflexion sur la lutte pour le 15$

Depuis novembre 2012, de nombreuses mobilisations se sont déployées en Amérique du Nord afin de revendiquer l’augmentation du salaire minimum à 15 $ de l’heure. Au Québec, plusieurs groupes de la société civile y ont pris part et continuent de s’impliquer dans cette lutte. Considérant l’ampleur de ce mouvement, le Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale (GIREPS) a lancé une invitation dans le but de rassembler les organisations communautaires, syndicales et les groupes de recherche impliqués par les mobilisations en cours[1]. Cette demi-journée, qui s’est déroulée le 11 novembre 2016 à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), était une opportunité pour les acteurs-trices des milieux de pratique de réfléchir collectivement aux argumentaires, aux revendications, ainsi qu’aux stratégies de mobilisation entourant l’enjeu du salaire minimum à 15 $ de l’heure. Au cours de cette rencontre, trois thématiques ont été abordées, soit : le caractère inclusif de la lutte, les enjeux et les défis de la coalition ainsi que ceux liés à l’applicabilité de cette mesure au sein même des organismes portant cette revendication. Cette note présente le sommaire des échanges qui ont eu lieu lors de ce rassemblement. Desbiens, Anthony, Martine Faucher Farley et Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale [GIREPS], Note sociopolitique no 8 : Retour sur l’Atelier de réflexion sur la lutte pour le 15$, GIREPS, Québec, 9 mars 2017.

Notes sociopolitiques

Anthony Desbiens, Martine Faucher Farley